Ce projet est lauréat du Budget Participatif 2017

Tout Paris / Solidarité et cohésion sociale Quartiers populaires #AlimentationPourTous

Ce projet vise à développer la dynamique sociétale et territoriale de solidarité alimentaire, sous forme d’un appel à projets répondant aux besoins suivants :

- Favoriser le développement de cuisines partagées mobiles et écologiques ( « foodtrucks » , vélos cargo…) proposant non seulement de créer du lien social par le biais culinaire, mais aussi de servir d’espace d’accueil pour les personnes démunies ;
- Équiper des espaces de restauration solidaires ou des halles alimentaires (mobilier, matériel informatique, véhicules propres, rénovation de locaux, équipements divers) ;
- Développer des solutions, notamment numériques, pour :
1. mettre en relation les particuliers qui souhaitent donner de la nourriture et les demandeurs de produits alimentaires.
2. Améliorer la coopération des acteurs de l’aide alimentaire et l’information des usagers
 

Où en est ce projet ?

Alimentation et cuisines en partage

Suite à l'appel à projets "Alimentation pour tous, l'alimentation et les cuisines en partage" qui a été lancé le 24 décembre 2018 et s'est clôturé le 28 février 2019, 25 projets ont été sélectionnés et seront financés par le budget participatif pour permettre à des structures d'intensifier et de développer des actions en matière de solidarité alimentaire et de lutte contre le gaspillage alimentaire. Les projets seront implantés dans les quartiers populaires ou bénéficieront directement à leurs habitants et relèveront des thématiques suivantes :
  •     Cuisines partagées favorisant le lien social et permettant l’accueil de personnes en situation de précarité : de nombreuses personnes, dont des familles hébergées en hôtel, n'ont pas la possibilité de cuisiner elles-mêmes leurs repas.
  •     Projets innovants de solidarité alimentaire et de lutte contre le gaspillage alimentaire : les actions comprendront la récupération des invendus pour lutter contre le gaspillage ainsi que leur redistribution à des personnes en situation précaire. Certains projets porteront aussi sur le développement de marchés et de restaurants solidaires qui favoriseront l'insertion par l'emploi.

Les projets retenus :

- L'association "Basiliade" (3e) mettra en place des activités de distribution alimentaire et de mise à disposition de cuisines à destination des familles hébergées à l'hôtel.

- "Mamie Foodie" (8e) prévoyait d'ouvrir un restaurant d'inclusion des seniors. Ce projet d'ouverture a été abandonné des suites de la crise Covid. Néanmoins, des activités avec les séniors ont lieu dans des cuisines partagées, sous forme de service traiteur ou d'atelier de sensibilisation. Ainsi, les investissements ont servi à acheter des équipements professionnels de cuisine, destinés à ces activités.

- L'association "Les Restaurants du Coeur - Relais du Coeur de Paris" (10e) développera son activité de ramassage et transformation d'invendus dans le but de confectionner des repas et à assurer leur distribution.

- L'association "Altrimenti" (10e) souhaite développer des actions de sensibilisation à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

- L'association "Emmaüs Solidarité CHRS Lancry" (10e) mettra en place des ateliers de cuisine avec des résidents du CHRS Lancry et des personnes accompagnées par la maraude Paris Nord.

- L'association "Solidarité Roquette" (11e) organisera des ateliers culinaires et mettra à disposition des cuisines partagées à destination des familles hébergées à l'hôtel.

- L'association "Fondation Armée du Salut Palais de la Femme" souhaitait donner la possibilité aux familles hébergées dans des hôtels sociaux de cuisiner et de manger sainement. Ce projet a donc participé à la mise à disposition de deux espaces leur permettant de préparer des repas : la cuisine collective du Palais de la Femme, en partenarait avec le samu social, et un camion-cuisine aménagé et équipé à destination des ménages les plus éloignés du Palais de la Femme. Ce camion-cuisine est pour le moment installé deux fois par semaine aux abords du marché Popincourt dans le 11ème arrondissement de Paris. Il se déploiera sous peu plus largement dans l'est parisien.

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© Ville de Paris

- Le "Centre d'Action Social de la Ville de Paris" (12e) mettra à disposition des cuisines partagées à destination des familles à la rue et réalisera des animations de quartier autour de l'alimentation.

- L'association "13 Avenir" (13e) prévoit de créer une cafétéria proposant des plats cuisinés à partir d'invendus et des ateliers de sensibilisation au gaspillage alimentaire à destination des personnes en situation de précarité.

- "Les Grains de Sel" (13e) à ouvert, à la rentrée 2019, le 1er supermarché coopératif du 13e arrondissement. Chaque coopérateur donnera trois heures de temps par mois pour contribuer au fonctionnement et, en échange, peut faire ses courses dans le supermarché et participer à toutes les décisions, notamment au choix des produits qui seront vendus. Une majorité de produits proposés sont issus de l’agriculture biologique et/ou du commerce équitable et/ou en provenance de producteurs et agriculteurs d'Ile de France. À travers cette activité, les consommateurs se réapproprient l’acte d’achat et ont accès à des produits moins chers que dans la distribution classique. L’objectif est d’atteindre 3 000 coopérateurs d'ici fin 2020. Plus d'informations.

© Emilie Chaix / Ville de Paris
 

- L'association "Emmaüs Solidarité CHU Jourdan" (14e) met à disposition des cuisines partagées, a créé une plateforme alimentaire de redistribution des invendus et organise également des ateliers culinaires.

- L'association "La Marmite Anti-Gaspille" (14e) propose des ateliers culinaires anti-gaspillage ainsi que la mise à disposition de cuisines à destination des familles hébergées à l'hôtel.

- L'association "Café associatif Pernety" (14e) développe le café restaurant solidaire Moulin à Café.

- L'association "Démocratie Locale et Participative du 15ème" mettra à disposition des cuisines partagées à destination des familles à la rue et réalisera des animations de quartier autour de l'alimentation.

- "Les Hôtels solidaires" (15e) est une association qui récupère les produits des petits déjeuners non consommés aurpès des hôtels parisiens pour les redistribuer aux associations. Grâce à l'appel à projet, l'association s'est dotée d'un véhicule et peut ainsi augmenter l'efficacité de ses ramassages.
 



© Arnaud Caillou - L’œil témoin
 
- L'association "ALINEAS" (18e) souhaite ouvrir un lieu dédié à la sensiblisation des habitants à une alimentation à base de produits locaux, issus de l'agriculture biologique ou raisonnée et distribués en circuit court, dans le quartier de La Chapelle/Evangile du 18eme arrondissement.
 
- L'association "Vergers Urbains" (18e) propose l'ouverture d'une cuisine associative.
 
- "Quartier libre" (18e). Ce tiers-lieu atypique dédié à la cuisine à la Goutte d'Or est né d'un idée : permettre aux personnes n'ayant pas de matériel adapté de cuisiner, mais plus encore de créer un nouvel espace de rencontre dans le quartier. Il a été inauguré par le collectif d'habitants du quartier de la Goutte d'or, 4C "Collectif, Café Culture Cuisine" le 20 septembre 2019. Lauréat de l'Arc de l'innovation 2019, "Quartier libre" vous accueille pour déjeuner ou pour des événements ponctuels depuis mars 2020 au 9-11 rue de la Charbonnière.
Retrouvez une interview qui retrace le parcours de ce beau projet par Goutte d'Or & Vous, ainsi que l'article "À la Goutte d’Or, une cuisine solidaire à toutes les sauces".

Un plateau technique de cuisine professionnelle est également disponible, afin d'aider des personnes à démarrer ou strucuturer leur activité économique autour de la cuisine. Au cours des prochains mois, le lieu se déploiera autour de plusieurs activités sociales : mises à disposition d’îlots de cuisson pour les gens n’ayant pas d’équipement à la maison, prêt de matériel culinaire, ateliers santé pour varier son alimentation et mieux maitriser son budget. Le lieu pourra également être mis à la disposition des habitants pour les fêtes familiales et accueillera des événements inter-associatifs du quartier. Particulièrement innovant et fédérateur, « Quartier libre »  est lauréat de l’Arc de l’Innovation 2019.
  

@Emilie Chaix/Ville de Paris


- Le premier supermarché parisien 100% dédié à la commercialisation de produits alimentaires non vendus ou non vendables issus de producteurs ou d’industriels locaux (défaut de forme, d’étiquetage…) a ouvert ses portes le 6 novembre 2019 au 66, rue du Pré-Saint-Gervais (19e). Ce projet est porté par l’entreprise solidaire d’utilité sociale Nous Anti-Gaspi , qui a déjà ouvert 2 magasins de ce type en périphérie de  Rennes et de Saint-Malo En savoir plus
Les objectifs de ce supermarché sont :

Les objectifs de ce supermarché sont :
  • de permettre la valorisation de 400 à 450 tonnes d'invendus/an ;
  • de valoriser les producteurs en leur proposant des prix justes pour le rachat de leurs produits invendus mais parfaitement consommables ;
  • de sensibiliser les habitant.e. s du quartier aux enjeux de l’alimentation durable : des explications seront données sur la raison du déclassement des produits, mise en avant des fruits et légumes de saison, initiation à l'achat en vrac, organisation d’évènements de sensibilisation une fois par mois (rencontre de producteurs, ateliers antigaspi).
  • de permettre aux habitant.e.s d'acheter de manière responsable tout en respectant leurs contraintes budgétaires : une remise en moyenne de 30% est appliquée par rapport aux distributeurs à proximité ;
  • d’être une vitrine internationale de solutions innovantes pour lutter contre le gaspillage (en offrant un canal de distribution pour des jeunes sociétés innovantes dans l'up cycling) 

 
Forte de son succès, l'association a ouvert une seconde boutique à Paris en décembre 2020 au 11 rue de l'Ouest (14è)






© Arnaud CAILLOU - L' Oeil Témoin



- L'association "Emmaüs Défi" (19e) a pour but de développer l'activité de restauration anti-gaspi en insertion du RADIS. Les salariés en insertion d’Emmaüs Défi collectent des invendus alimentaires, notamment auprès de grossistes tels que Métro, qui sont ensuite cuisinés par les salariés de Baluchon, une autre entreprise d’insertion située dans le 93. L’activité de cuisine sera rapatriée dans le 20eme arrondissement. En 2020, le projet le RADIS a permis de cuisiner et livrer 150 000 repas à des personnes précaires, d’éviter le gaspillage alimentaire de 50 tonnes de denrées, et d'employer 10 personnes dont 8 en parcours d'insertion par l'activité économique.

- L'association "Le Danube Palace" (19e) développe des actions de récupération d'invendus alimentaires : un samedi matin par mois, un habitant vient faire découvrir une recette et la compose avec des personnes qui se sont inscrites. Après quoi tout le monde déguste ensemble. Les ingrédients sont récupérés à partir des invendus sur le marché de la place des Fêtes et dans des magasins de grandes enseignes alimentaires. Un reportage est proposé sur paris.fr.

- L'association "D2L" (19e) est une association qui mène des activités d’insertion sociale et professionnelle à destination de publics en risque d’exclusion. Elle occupe, avec huit autres associations, un bâtiment appartenant à la Ville de Paris au 1 rue de la solidarité, dans le 19ème.En rez-de-chaussée du bâtiment, l’association anime un tiers-lieu ouvert sur le quartier dans lequel elle a souhaité ouvrir un espace de petite restaurationn, à tarif accessible et géré par des salariés en insertion. Cette activité permet également de lutter contre le gaspillage alimentaire, puisque les plats proposés seront en partie cuisinés à partir d’invendus alimentaires. Retrouvez les horaires du restaurant et commandez ici !

- L'association "Autremonde" (20e) organise des ateliers culinaires et met des cuisines partagées à disposition des familles hébergées à l'hôtel.

- L'association "Ernest Circuit Court Solidarité" (20e) rassemble 200 chefs et restaurateurs solidaires et met en oeuvre des programmes d'aide alimentaire locaux à destination des personnes en situation de précarité. Concrètement : le restaurateur adopte une formule de levée de fonds dans son établissement (majoration de 50 cts sur un plat, 30 cts sur l’addition,… ). Puis, Ernest centralise les fonds collectés dans l’ensemble des restaurants participants. Enfin, Les fonds levés sont redistribués à une association de distribution alimentaire du même quartier. Aussi, les familles en insécurité alimentaire reçoivent chaque semaine des légumes frais, de saison, et bien sûr en circuit court. Ces paniers sont distribués dans des centres sociaux, localisés dans les mêmes quartiers que les restaurants collecteurs. Enfin, En plus de la distribution des paniers, Ernest organise dans chaque centre social des ateliers cuisine animés par un chef de notre réseau. L’objectif de ces ateliers est d’initier les familles à la cuisine de plats sains, gourmands et faciles à préparer, tout en favorisant la création de lien social. Chaque atelier se termine par un repas partagé, moment de convivialité où la table devient un lieu d’échange et de plaisir. Découvrez les restaurants impliqués sur leur site !
 

@ERNEST

 
- L'association "Les Hauts de Belleville" (20e) proposera des ateliers de cuisine collective.

- L'association "Les Pieds sur la Table" (20e) a développé une cantine associative.

- L'entreprise d'économie sociale et solidaire "Demain" (20e) a ouvert, le 6 septembre 2019, TOUTBON, une épicerie de produits bio, frais et durables en vrac au 120, rue des Pyrénées. Un espace au sein de la boutique financé par l'appel à projet sera consacré à des ateliers portant sur la consommation responsable.
 

© Arnaud CAILLOU - L' Oeil Témoin


 
  • de valoriser de 400 à 450 tonnes d'invendus/an ;
  • de valoriser les producteurs en leur proposant des prix justes pour le rachat de leurs produits invendus mais parfaitement consommables ;
  • de sensibiliser les habitant.e. s du quartier aux enjeux de l’alimentation durable : des explications seront données sur la raison du déclassement des produits, mise en avant des fruits et légumes de saison, initiation à l'achat en vrac, organisation d’évènements de sensibilisation une fois par mois (rencontre de producteurs, ateliers antigaspi).
  • de permettre aux habitant.e.s d'acheter de manière responsable tout en respectant leurs contraintes budgétaires : une remise en moyenne de 30% est appliquée par rapport aux distributeurs à proximité ;
  • d’être une vitrine internationale de solutions innovantes pour lutter contre le gaspillage (en offrant un canal de distribution pour des jeunes sociétés innovantes dans l'up cycling)

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Budget Participatif 2017

Quartiers populaires

Ce projet profite aux habitantes et habitants des Quartiers Populaires. Les Quartiers Populaires étant une priorité pour la Ville de Paris, leurs projets bénéficient d'une bonification au moment du vote.


Coût : 1,500,000 €

Réalisé à 94%
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